Découvrez mon potager familial économique et autonome : serre, boutures gratuites, astuces récup et économies au quotidien.
- maggy Miam Ecos
- 16 oct.
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 jours
Comment j’ai créé un potager familial économique et autonome.
Quelques photos prises récemment — on est en fin de saison, donc pas grand-chose à voir, mais ça vous donnera une idée de mon potager familial et de notre petit coin de verdure.
À la maison, on est de grands bricoleurs (surtout mon compagnon) et adeptes du "fait maison". Beaucoup d’aménagements que vous verrez ici ne se trouvent pas dans le commerce : comme mes supports à concombres faits maison, ou la structure de la serre de jardin entièrement bricolée à partir de matériaux recyclés.
Chaque matin, quand j’ouvre la porte et que je découvre mon potager ou que je prends mon café en regardant ce coin de nature, ça me met instantanément du baume au cœur.
Au fil des saisons, les couleurs changent, la nature évolue, et chaque jour j’y trouve un plaisir différent.
Nous avons la chance de vivre sur une colline, à proximité des bois, sans voisins, avec des champs à perte de vue.C’est sûr, tout le monde n’a pas cette possibilité, mais pour nous, c’est un vrai bonheur.
Aujourd’hui, on tend vers une vie plus autonome : des panneaux solaires sur le toit, un puits d’eau filtrée et consommable, et le chauffage au bois que nous coupons nous-mêmes avec l’accord de l’ONF.
Avec notre potager familial, nous faisons de vraies économies tout en vivant simplement, en accord avec la nature.Allez, je vous emmène découvrir notre petit coin de paradis vert et tout ce qu’on y cultive !
La serre, le cœur battant du potager.
La visite commence ici, dans ma serre. C’est mon atelier, mon coin d’expérimentation et d’impatience. Dès la fin de l’hiver, alors que la terre dehors est encore froide, la serre se réchauffe doucement au soleil. C’est là que tout commence.

J’y sème mes premières graines de tomates, concombres et courgettes bien avant le printemps. J’utilise de petits godets que je garde de mes anciens achats de plants — rien ne se perd !Ce que je ne sème jamais, ce sont les tomates cerises : elles repoussent toutes seules d’une année sur l’autre. Quand une tomate tombe au sol, ses graines germent naturellement. Pratique, non ?
Je l’utilise aussi pour tous mes essais de boutures, notamment pour mes figuiers (10 en tout replantés).
Si ça vous intéresse, dites-le-moi en commentaire : je pourrais vous préparer un article complet sur comment j’ai réussi à obtenir plusieurs arbres fruitiers sans rien dépenser !
Les avantages de la serre :
Récolte plus précoce que les cultures extérieures.
Protection contre le mildiou.
Moins d’arrosage et une meilleure maîtrise de l’humidité.
J'essaie d'arroser le matin, sinon le soir quand le soleil commence à se coucher et que la chaleur retombe. Je fais toujours attention de ne pas mouiller les feuilles, pour éviter les maladies, et je paille le sol avec les copeaux de bois que je récupère après nos coupes — mon grand adore travailler le bois, alors rien ne se perd !
Grâce à ça, la terre reste fraîche plus longtemps et mes tomates sont savoureuses, sucrées et en pleine santé.
Les concombres sur treillis:
L’année dernière, j’avais installé mes concombres à l’extérieur sur un tipi fait maison, à base de grillage recyclé.
Mais cette année, pour une production plus rapide et une meilleure qualité de fruits, j’ai choisi de les cultiver dans la serre, juste en face des tomates, toujours sur un support, mais cette fois à la verticale.
Avantage :
Gain de place,
Fruits propres qui ne touchent pas le sol,
Et un potager visuellement plus harmonieux.
Les concombres s’enroulent tout seuls autour du grillage. C’est beau à voir et très pratique.
Le potager extérieur:
Tout ne pousse pas dans la serre !Juste à côté, on trouve les fraises, des pommes de terre (déjà récoltées cette année), et des haricots violets grimpants installés eux aussi sur un treillis maison. Cette méthode offre plus de production et moins de douleurs lombaires lors de la récolte.
Cette année, j’ai volontairement réduit le nombre de cultures : j’avais encore beaucoup de stock de l’an passé. Mais l’année prochaine, je prévois plus de variétés et un potager plus complet.
Le verger familial:
À côté du potager, notre verger familial s’est bien agrandi au fil des ans : pommes, pêches, cerises, coings, figues, raisins et brugnons. Certains arbres viennent de rejets ou de noyaux que nous avons fait pousser nous-mêmes — une vraie fierté.

En bonne saison, les récoltes sont généreuses : confitures, tartes, compotes et clafoutis à volonté !À côté de la serre, nous avons aussi nos fraises sous toile tissée pour éviter les mauvaises herbes. Chaque année, je replante les stolons pour créer de nouveaux pieds, ce qui permet d’économiser et de renouveler les plants naturellement.

Les plantes aromatiques:
Dans un autre coin du jardin, j’ai un carré d’aromatiques : menthe, sauge, thym. Ces plantes, issues de boutures, repoussent facilement — comme du chiendent !J’adore ce coin pour ses odeurs. Et pour éviter les aller-retours, on a même créé une jardinière en béton sur la terrasse, dédiée à mes tisanes quotidiennes. C’est un plaisir simple et un vrai bénéfice santé, notamment pour la digestion.

Il m'est même arriver de produire différents Les plantes aromatiques
J’ai déjà réalisé plusieurs sirops maison, notamment à la menthe, et je peux vous dire que la couleur n’a rien à voir avec ceux du commerce !
Si la recette vous intéresse, dites-le-moi en commentaire.
Un potager vivant, pas parfait.
Mon potager n’est pas carré, ni parfaitement aligné, et je ne cherche pas à ce qu’il le soit. Il est vivant, naturel, un peu fouillis, mais la production est toujours au rendez-vous.
Chaque année, je fais tourner les cultures et j’entretiens la terre avec mon compost maison et du paillage. Cela me permet de limiter le désherbage j'en ai quand même) et de préserver la fraîcheur du sol.

Le plaisir avant tout.
Un potager familial demande du travail, oui, mais il apporte tellement en retour :
de la fierté,
du calme,
et une vraie satisfaction de consommer ce qu’on a cultivé soi-même.
Quand je vois les premières pousses ou les tomates qui rougissent, c’est toujours un petit bonheur. Et après une journée de travail à la boutique, passer quelques minutes à arroser ou observer, c’est ma pause bien-être.
Ce que j’en retire.
Ce potager m’a appris la patience, la gratitude et l’observation. Il m’a montré qu’on peut produire beaucoup avec peu, tant qu’on y met du cœur. Chaque saison est différente, avec ses réussites et ses imprévus ( oui, il y en a), mais c’est ce qui rend l’aventure passionnante.
Et pour la suite…
Pour les prochaines saisons, j’ai plein d’idées :
refaire des patates douces,
faire des poivrons, car j'en utilise beaucoup en ce moment.
des carottes, car cette année très, très, très mauvais.
Mais plus que tout, j’aimerais que ceux qui me lisent ici aient envie de se lancer. Pas besoin d’un grand terrain ni d’outils coûteux : il suffit de commencer, d’observer et de laisser la nature faire sa part.
Conclusion.
Depuis maintenant 10 ans que je le pratique, mon potager familial économique et autonome, c’est un peu mon refuge, mon école et ma fierté. Il me ressemble un peu : désordonné, souvent généreux, toujours en mouvement. Et chaque graine semée me rappelle que, dans la vie comme au jardin, tout ce qu’on cultive avec patience finit par porter ses fruits.
C’est cette aventure du potager maison, entre serre de jardin, verger familial et envie d’autonomie alimentaire, qui rend chaque saison unique et pleine de sens. .
Et vous, comment se porte votre potager cette année ?
Dites-le-moi en commentaire, ça me fait toujours plaisir de découvrir vos astuces et vos façons de faire.
Si vous aimez ce genre d’articles simples et concrets autour du jardin, du potager et du fait-maison, pensez à suivre Batch Family Budget — on apprend à cultiver, cuisiner et économiser ensemble, sans se prendre la tête.



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